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Pour cette seconde vague, je vous propose de vous échouer transitoirement avec moi sur le continent que constitue le genre musical qu’est le Dub.
Genre issu du reggae, qui consiste en un ““““remixage”””” d’un morceau en temps réel, en déstructurant et restructurant les bandes des différentes pistes constituant le morceau de base à l’aide d’une table de mixage, pour en faire un tout autre élément, faisant bien souvent la part belle à l’instrumental et surtout à la BASSE, et négligent la partie vocale. En plus de ces bidouillages de pistes, le dub introduit tout un tas d’effets qui sont devenus par la suite des gimmicks, comme la basse lourdement amplifiée bien sur mais aussi la reverb ou encore les sirènes. On doit cette technique accouchant d’un nouveau style musical à King Tubby, ingénieur du son jamaïcain.
Vous me connaissez, si on parle d’un genre musical, on va en parler ok, un peu via le prisme classique (avec tous les sous-genres déjà bien bordéliques du dub à savoir le stepper, le minimaliste, l’industriel etc.), mais également avec tous les enfants (illégitimes parfois) qu’a pondu le dub, à travers différents courants électroniques comme bien sur le dubstep, mais aussi la techno ou l’ambient (tiens donc).
La blanche écume varech de la vague vient de se dissiper, laissez moi vous guider sur ce continent de la musique qui fait vrombir les basses et qui nous fait sautiller par ses contre temps issus de papa reggae, cette musique qui se ressent au fond de son thorax.
Jah 🔊
Pour apprécier au mieux les revues des morceaux dont je parle, je vous conseille de lire le texte tout en écoutant le morceau qui sera toujours linké en en-tête.
Bonne vague
